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Repenser son site web n’est pas un projet esthétique. C’est une opération à haut risque, souvent déclenchée pour de mauvaises raisons, mal accompagnée, mal chiffrée, mal exécutée. Et dans 1 cas sur 2, elle fait plus de mal que de bien. Chute de trafic, ralentissement du site, disparition de pages clés, budget qui explose pour zéro impact. Le pire, c’est qu’aucune agence ne vous dira ça en amont, car c’est devenu un business à vendre à tout prix. Sauf que ce prix, c’est souvent vous qui le payez sur le long terme.

Cet article n’est pas un guide gentillet sur “les 10 étapes d’une refonte réussie”. Il est là pour vous secouer. Vous montrer ce que personne ne dit, ce que Google ne référence jamais, ce que les commerciaux minimisent, et ce que les développeurs découvrent trop tard. Il est là pour vous faire gagner du temps, de l’argent, et surtout éviter les pièges invisibles qui plombent votre croissance.

Faut-il vraiment refaire votre site ou juste arrêter de l’abîmer ?

Tout le monde pense qu’une refonte est une bonne idée. Mais dans 70 % des cas, ce n’est pas une refonte qu’il faut, c’est un recul stratégique. Beaucoup d’entreprises “refondent” parce qu’elles s’ennuient visuellement, parce qu’un concurrent a changé sa charte, ou parce qu’un commercial leur a vendu une “nouvelle expérience utilisateur”. Mauvaise nouvelle : refaire un site ne résout pas un problème mal identifié. Ça l’aggrave.

Un site qui ne convertit pas n’a pas forcément besoin d’un nouveau design. Il a peut-être juste besoin d’un tunnel de conversion enfin réfléchi, d’un contenu réécrit intelligemment, d’un plan de maillage interne structuré, ou d’un travail SEO sérieux. Combien de fois des refontes ont fait sauter des pages bien positionnées ? Combien de fois le nouveau site s’est chargé plus lentement que l’ancien ? Et combien d’entreprises ont perdu leur référencement en changeant tout, sans sauvegarde, sans stratégie, sans audit préalable ?

Avant de lancer quoi que ce soit, posez-vous la seule vraie question : est-ce que j’ai un problème de fond, ou est-ce que je suis juste tenté par la forme ? S’il s’agit de performance technique ou de SEO, commencez par ça. À ce sujet, découvrez comment obtenir un score de 100 sur Google PageSpeed Insights, c’est souvent plus rentable qu’une refonte entière.

Le plus grand piège des refontes : le cahier des charges mal fait (ou inexistant)

Une refonte sans cahier des charges, c’est comme construire une maison sans plan. On avance à l’aveugle, on se fie aux promesses floues de l’agence, et on finit par découvrir – trop tard – que rien ne tient, rien ne colle, rien n’est priorisé. Le design est joli, oui, mais l’arborescence est bancale, les pages stratégiques ont disparu, les performances sont pires, et vous ne savez même pas ce qui a été perdu dans la migration.

Le problème ? 90 % des entreprises pensent qu’un cahier des charges est un document administratif, alors qu’il est en réalité votre seule assurance qualité. C’est lui qui encadre le budget, les délais, les livrables, les contenus, les performances attendues, les outils de tracking à intégrer, le référencement, les redirections, l’hébergement, la maintenance post-livraison, etc.

Et non, un PowerPoint ou un brief oral n’est pas un cahier des charges. Ce document doit être rédigé noir sur blanc, partagé, validé, puis suivi point par point. Il protège autant le client que le prestataire. Vous ne savez pas par où commencer ? Lisez notre guide complet pour rédiger un cahier des charges efficace, c’est le point de départ d’un projet sain.

Le design ne fait pas vendre. C’est l’architecture qui convertit.

L’obsession de certaines entreprises pour le design “moderne” est un piège. Elles investissent des milliers d’euros dans des maquettes léchées, des animations inutiles, des effets de scroll… et oublient l’essentiel : à quoi sert chaque page, chaque bloc, chaque bouton ? À qui parle-t-on ? Pourquoi ici ? Pourquoi maintenant ?

La refonte devient un exercice esthétique déconnecté du réel. Or, ce qui fait vendre, ce qui retient un visiteur, ce qui améliore le SEO, ce n’est pas la beauté. C’est l’organisation stratégique de l’information. Une bonne architecture, c’est un tunnel bien pensé, sans distraction, qui guide l’utilisateur vers une action précise, sans friction ni hésitation.

Un menu mal construit, une page d’accueil fourre-tout, une hiérarchie de contenus illogique : voilà ce qui tue un site performant. Avant de choisir une couleur ou une police, il faut penser logique, psychologie, intention de recherche, parcours client.

Le design n’est qu’une couche au service de cette architecture. Sans fond, il devient un vernis creux. C’est pour ça que chez Novatis, la structure UX est validée avant toute maquette. Et si votre prestataire vous envoie directement un joli design sans avoir d’abord parlé d’arborescence, de persona, de priorité de conversion… fuyez.

Repartir de zéro ou simplement tout corriger ? La vraie question

La majorité des refontes partent du principe qu’il faut tout refaire. Nouveau thème, nouveau CMS, nouvelle structure… C’est souvent une erreur. Une refonte ne doit pas être une fuite en avant, mais une opération chirurgicale. Dans certains cas, il suffit de corriger ce qui dysfonctionne sans tout jeter.

Pourquoi cette manie de recommencer depuis une page blanche ? Parce que c’est plus vendeur pour une agence. Plus spectaculaire. Mais dans la réalité, une refonte “totale” peut vous faire perdre votre référencement, désorienter vos utilisateurs habituels, briser des logiques fonctionnelles déjà validées par vos données.

La vraie stratégie consiste à auditer chaque élément : quelles pages performent déjà ? Où les internautes décrochent ? Quelles parties nuisent au SEO ou à l’expérience ? Et ne garder que ce qui fonctionne réellement, puis renforcer. C’est une approche pragmatique, fondée sur la data, pas sur l’ego du designer ou les fantasmes du client.

C’est également dans ce genre de réflexion qu’intervient l’importance d’un cahier des charges solide, pensé comme un outil de validation, pas comme une formalité commerciale. Si vous n’en avez pas encore, ce guide peut vous éviter des erreurs coûteuses.

Le SEO dans une refonte : terrain miné

Reprendre un site sans stratégie SEO, c’est comme rénover une maison en oubliant les fondations. Beaucoup trop d’agences cassent l’existant sans même sauvegarder les URLs, les redirections, ou l’autorité des pages qui performent. Résultat : le trafic organique chute, Google désindexe, les positions s’effondrent. Et la seule réponse entendue après coup : “C’est normal, le SEO prend du temps…”

Non. Ce n’est pas normal. Une refonte mal gérée peut ruiner en quelques jours des années de visibilité organique.

Un audit SEO technique complet doit être intégré en amont du projet. Il faut dresser un inventaire des pages positionnées, conserver les URLs stratégiques ou planifier des redirections 301 propres, assurer une continuité dans la structure des balises HTML, et penser le maillage interne dès la maquette. C’est ici que se joue le vrai gain (ou la vraie perte) post-refonte.

Et si votre agence n’en parle pas, fuyez. C’est aussi simple que ça. Le référencement ne s’improvise pas, surtout quand on touche à l’architecture du site. Voici un point de départ utile : comment viser un score de 100 sur Google PageSpeed, sans sacrifier le SEO.

La refonte graphique : piège du superficiel

Changer les couleurs, moderniser la typographie, poser une belle image en pleine largeur… Ce n’est pas ça, une refonte. Trop d’agences vendent du “joli” pour masquer une absence totale de stratégie. Le design ne sert pas à faire “waouh”, il sert à vendre, convaincre, guider. Un bon design n’est jamais décoratif : il est tactique.

Avant de penser “charte graphique”, il faut comprendre le comportement des visiteurs. Où cliquent-ils ? Où quittent-ils ? Quelle est leur intention ? Une refonte graphique utile commence par une analyse comportementale : enregistrements de session, cartes de chaleur, tests utilisateurs. Sans cela, on habille un site qui ne fonctionne pas — et il continuera à ne pas fonctionner.

Surtout, attention aux tendances jetables. Un effet de survol flashy ou une animation inutile ralentit souvent le site sans rien apporter. Le design doit être au service du parcours, pas l’inverse.

Si votre agence vous propose un “relooking complet” sans vous parler de stratégie UX, de taux de conversion ou de hiérarchisation de contenu, c’est une alerte rouge. Elle vous vend une façade, pas une solution.

L’erreur de tout changer : quand la refonte efface votre capital digital

Changer entièrement un site sans prendre en compte son historique, c’est comme raser une boutique rentable pour en ouvrir une autre… sans prévenir les clients. Beaucoup d’agences proposent une refonte complète, en ignorant l’existant : URL, backlinks, contenus bien positionnés, habitudes des visiteurs. Résultat ? Une chute brutale de trafic et un site qui repart de zéro sur Google.

Le plus grave ? Ce recul est souvent irréversible. Vous perdez l’ancienneté, les signaux SEO accumulés, les partages sociaux, les liens externes. Pire : une agence peut créer de nouvelles pages aux URLs différentes sans faire de redirections 301. Résultat : l’ancien site meurt… et le nouveau n’a encore aucune autorité.

Une refonte bien menée respecte le capital digital construit au fil des années. Cela passe par un audit SEO complet avant travaux, une cartographie des pages performantes, un plan de redirection pensé avec rigueur. Et surtout, une stratégie pour consolider les forces existantes plutôt que tout jeter à la poubelle.

Un bon prestataire ne propose pas de tout réinventer sans analyser ce qui fonctionne déjà. C’est l’approche défendue dans notre guide : Comment choisir le meilleur prestataire digital.

Les erreurs invisibles : performances, sécurité, accessibilité

Un site peut être beau, moderne, et pourtant totalement dysfonctionnel. Pourquoi ? Parce que certaines erreurs ne se voient pas à l’œil nu, mais ruinent l’expérience utilisateur et le référencement. Des scripts mal chargés, des images non optimisées, des failles de sécurité, une absence de conformité RGAA : autant de défauts qui plombent votre site en silence.

La vitesse de chargement, par exemple, est un facteur déterminant pour le SEO et les conversions. Et pourtant, peu d’agences testent sérieusement leurs sites sur Google PageSpeed avant livraison. Certaines livrent même des sites avec un score inférieur à 40/100, en se contentant de “c’est normal, c’est WordPress”.

Quant à la sécurité, beaucoup de sites refondus contiennent encore des extensions obsolètes, des accès admin non sécurisés, ou des certificats SSL mal configurés. Sans oublier l’accessibilité, souvent absente des priorités, alors qu’elle est obligatoire pour certains secteurs et bénéfique pour tous les visiteurs.

Ces failles techniques sont inacceptables. Et évitables. Encore faut-il travailler avec une équipe qui va au bout des choses. Chez Novatis, chaque refonte intègre un audit technique rigoureux, avec un objectif assumé : viser 100/100 sur Google PageSpeed Insights tout en garantissant sécurité et accessibilité.

Refonte ou trahison ? Quand le nouveau site ne reflète plus votre ADN

Une refonte n’est pas une trahison de ce qui existait. Et pourtant, combien d’entreprises ressortent avec un site “moderne” qui ne dit plus rien de ce qu’elles sont réellement ? Identité visuelle dénaturée, ton de communication changé, storytelling effacé… Le résultat est souvent lissé, formaté, identique à des centaines d’autres.

Pourquoi ? Parce que certaines agences imposent leurs propres standards graphiques ou leurs templates maison. Elles écrasent la personnalité du client au lieu de la sublimer. Elles livrent un site conforme à leurs habitudes, pas à votre histoire.

Un site web doit refléter une identité forte, pas juste cocher les cases du “tendance en 2025”. Si la refonte efface vos valeurs, vos codes, votre ton… c’est un échec. Un bon prestataire ne fait pas table rase, il compose avec finesse entre héritage et évolution.

Avant de signer, relisez ce que vous êtes. Et assurez-vous que celui qui refondra votre site vous a réellement écouté, compris, et respecté. Sinon, ce n’est pas une refonte. C’est une trahison digitale.

Faut-il changer de prestataire pour réussir sa refonte ?

C’est une question que beaucoup n’osent pas poser. Pourtant, c’est souvent le nœud du problème. Continuer avec le même prestataire “par fidélité” ou “parce qu’il connaît déjà le site” est rarement une bonne idée. Car si le site initial est médiocre ou inadapté, pourquoi croire que ceux qui l’ont bâclé feront mieux à la deuxième tentative ?

Un prestataire qui a échoué une première fois traîne avec lui ses méthodes, ses limites, et parfois son désintérêt. Et s’il n’a pas su poser les bonnes questions lors du projet initial, rien n’indique qu’il le fera mieux aujourd’hui.

Changer de prestataire, ce n’est pas une trahison. C’est souvent une nécessité stratégique pour retrouver un regard neuf, des idées fortes, et une ambition nouvelle. Une refonte mérite mieux qu’un simple “rattrapage” ou qu’un enrobage cosmétique de l’existant.

Pour savoir s’il faut changer, posez-vous une seule question : cette agence vous pousse-t-elle réellement à faire mieux ou se contente-t-elle de reproduire avec une couche de vernis ?

Et si vous hésitez encore, lisez ce guide : Comment choisir le bon prestataire digital ?

Refonte et référencement : un seul faux pas peut vous faire chuter

Beaucoup sous-estiment la brutalité de Google. Une refonte mal préparée peut ruiner en quelques jours des années d’efforts SEO. C’est un jeu à somme négative où chaque mauvaise redirection, chaque suppression de contenu, chaque structure modifiée sans plan préalable peut entraîner une chute radicale de trafic.

Le piège classique ? Changer toutes les URL “pour faire plus propre”, sans redirection 301. Supprimer des pages parce qu’elles “n’ont pas l’air importantes”. Réécrire les contenus à la va-vite. Résultat : des positions perdues, des pages désindexées, et une visibilité qui s’effondre.

La refonte est un moment stratégique. C’est le moment de repenser le maillage interne, d’améliorer la sémantique, de nettoyer les balises inutiles, d’optimiser la vitesse de chargement. C’est le bon moment pour tout faire mieux – mais à condition de savoir ce qu’on fait. Car Google, lui, ne pardonne rien.

Combien coûte une refonte (et pourquoi le prix varie autant) ?

Dire qu’une refonte coûte « entre 2 000 et 30 000 € » ne veut rien dire. C’est une fourchette creuse, vide de sens, tant les variables sont nombreuses. Tout dépend de ce que vous refondez, comment, dans quel contexte et avec qui.

Un simple ravalement esthétique, type changement de thème sans toucher à l’architecture, au contenu ou à la logique métier, peut coûter moins de 5 000 €. Mais une refonte digne de ce nom, avec une restructuration profonde du site, des contenus réécrits, une migration propre, une optimisation technique et SEO réelle, un design millimétré, des fonctionnalités sur mesure, des intégrations complexes ou un changement de CMS, peut facilement dépasser les 15 000 €, voire bien plus.

Et c’est encore plus vrai pour les sites e-commerce. Là, la refonte peut coûter plus cher que la création initiale. Il faut maintenir l’activité commerciale en ligne pendant les travaux, synchroniser les produits, les stocks, les commandes, gérer les interruptions, les bascules techniques, tout en gardant une continuité d’exploitation. Si en plus on change de technologie, c’est une galère multipliée : réapprendre tout, reconfigurer les flux, migrer les bases clients et les historiques de commandes. Même un simple passage de PrestaShop 1.6 à 8, censé être « dans la même logique », oblige à tout reconstruire depuis zéro.

Mais ce n’est pas tant le montant qui importe. C’est ce que le prix inclut. Beaucoup de prestataires maquillent la complexité réelle sous des intitulés vides : “optimisation SEO de base”, “intégration sur-mesure”, “design responsive”, “back-office adapté”… sans aucune précision. Et les éléments fondamentaux — sécurité, vitesse, conformité RGPD, accessibilité, tests de charge, droits de propriété — sont souvent en option, avec un supplément imprévisible.

Avant de comparer des prix, commencez par comparer des périmètres. Exigez un devis découpé, clair, vérifiable, avec livrables, responsabilités, limites. Et posez la vraie question : est-ce que le prestataire vous livre un site techniquement propre, validé W3C, rapide, bien balisé, réellement responsive et prêt pour le référencement ? Ou est-ce simplement un lifting visuel accroché sur une structure bancale ?

Conclusion : une refonte ne pardonne aucune erreur

Refondre un site web, ce n’est pas « relooker une vitrine ». C’est démolir des murs, repenser le plan, réécrire l’histoire. Et mal s’y prendre peut coûter plus cher qu’un site neuf.

Trop d’entreprises investissent dans une refonte sans se poser les bonnes questions. Elles confient leur image à des agences qui privilégient la rapidité au sens, qui livrent des copies fades, lentes, mal indexées, non alignées avec les objectifs métiers.

À l’inverse, une refonte bien menée peut transformer un site banal en arme commerciale puissante. À condition de maîtriser chaque paramètre : les raisons de la refonte, les risques de perte de trafic, les erreurs de structure, les pièges graphiques, le bon moment pour basculer. À condition aussi de savoir dire non à un effet waouh inutile ou à une technologie gadget.

Et surtout, à condition de s’entourer de partenaires qui ne vendent pas une façade mais un système cohérent, robuste, performant.

Envie d’avoir un site qui ne se contente pas d’être joli mais qui délivre vraiment ? Contactez Novatis pour une refonte qui ne sera pas une rustine, mais un levier de croissance pensé en profondeur.

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