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Depuis quelques années, les plateformes de mise en relation entre freelances et entreprises se sont multipliées. Sortlist, Codeur.com, Malt, ComeUp (ex-5euros)… Toutes promettent de faciliter le recrutement, de simplifier les projets, et de garantir la qualité à moindre coût.En réalité, pour beaucoup d’agences sérieuses et d’entreprises exigeantes, ces plateformes sont devenues un piège : perte de temps, perte d’argent, perte de crédibilité.À travers cet article, nous allons dévoiler ce que peu de professionnels osent dire publiquement : comment ces plateformes servent avant tout leurs propres intérêts, souvent au détriment à la fois des agences et des clients.Statistiquement, moins de 10% des projets postés sur ces plateformes aboutissent à une collaboration réellement satisfaisante pour les deux parties (*source : enquête interne FreelanceTalk, 2024*). Et les risques, eux, ne cessent d’augmenter.Voici pourquoi.

 

Côté agences : entre rêve vendu et réalité toxique

Pour les agences digitales, les promesses de Sortlist, Codeur.com, Malt ou ComeUp paraissent séduisantes : recevoir régulièrement des leads qualifiés, trouver de nouveaux projets, remplir son carnet de commandes sans effort commercial lourd.

En pratique, la réalité est toute autre. Derrière les slogans marketing, ces plateformes cachent un modèle économique qui repose avant tout sur les volumes : multiplier les mises en relation, sans se soucier réellement de la qualité ou du sérieux des projets proposés.

Sortlist : quand payer remplace la compétence

Sortlist prétend aider les entreprises à trouver « les meilleures agences ». Pourtant, la réalité est beaucoup plus cynique : l’affichage prioritaire est réservé aux agences qui payent le plus pour apparaître en haut des résultats.

Une étude indépendante menée par Optimize360 en 2023 a révélé que près de 72 % des agences visibles en première page Sortlist sont des agences sponsorisées, indépendamment de leur ancienneté, de leur portfolio ou de leur réputation réelle.

Le résultat est simple : un client qui pense choisir « la meilleure agence » fait en réalité son choix parmi ceux qui ont payé pour être visibles, pas parmi les plus compétents.

Codeur.com : le règne des projets low-cost irréalistes

Codeur.com, initialement conçu pour démocratiser l’accès aux freelances et aux agences, est rapidement devenu un marché où la course au plus bas prix prime sur la qualité.

Selon une analyse publiée par Webmarketeurs en 2024, plus de 80 % des projets postés sur Codeur proposent un budget inférieur à 500 € pour des prestations complexes comme la création de sites e-commerce, d’applications ou de stratégies SEO complètes.

À cela s’ajoutent des demandes souvent irréalistes : construire un site e-commerce « type Amazon » pour 1000 €, développer une app mobile complète pour 2000 €, etc. Des budgets largement déconnectés de la réalité du marché professionnel.

Malt : l’illusion du lead pour les agences

Contrairement à Codeur.com, Malt fonctionne sur un modèle plus qualitatif, basé sur des profils de freelances visibles par les entreprises. Mais pour les agences structurées, Malt est loin d’être une solution idéale.

La compétition entre freelances est féroce, les tarifs sont tirés vers le bas, et les demandes ciblent rarement des projets nécessitant une équipe complète (UX designer, développeur, chef de projet, testeur…).

En pratique, moins de 5 % des missions postées sur Malt correspondent aux besoins réels d’une agence complète (*source : FreelanceInfo 2024*).

Un modèle qui enrichit les plateformes, pas les agences

Le vrai problème est là : les plateformes comme Sortlist, Codeur ou Malt tirent profit d’une mécanique simple : plus il y a de projets postés, plus elles peuvent facturer aux agences (abonnement, commission, coût par lead).

Peu importe que les projets soient sérieux ou non. Peu importe que l’agence perde du temps et de l’argent. Ce qui compte, c’est de maintenir l’illusion d’une « opportunité » permanente pour alimenter leur propre croissance.

À la fin, les agences sérieuses se retrouvent prises au piège : elles paient pour des contacts qui aboutissent rarement, quand elles ne subissent pas en plus la dégradation de leur image en participant à des appels d’offres au rabais.

Côté clients : l’illusion dangereuse du choix facile

À première vue, les plateformes comme Sortlist, Codeur.com, Malt ou ComeUp semblent offrir aux entreprises un raccourci magique : poster une demande et recevoir rapidement des dizaines de propositions, voire des centaines.

Mais derrière cette apparente simplicité, la réalité est souvent beaucoup plus complexe, et beaucoup plus risquée pour les clients eux-mêmes.

Codeur.com : noyé sous les promesses vides

Sur Codeur, un client peut recevoir en quelques heures plusieurs centaines de réponses. Mais au lieu d’un gain de temps, il est rapidement submergé par des propositions contradictoires, des écarts de prix vertigineux et des promesses souvent irréalistes.

Selon une enquête de WebFrance en 2023, près de 60 % des projets réalisés via Codeur nécessitent des corrections majeures ou des refontes complètes, faute d’expertise réelle des prestataires choisis.

Le client, en croyant faire une économie immédiate, finit souvent par payer deux ou trois fois plus cher pour corriger un projet mal ficelé dès le départ.

Malt : le mythe du freelance « couteau suisse »

Malt propose une sélection plus qualitative de freelances. Mais pour un projet sérieux — création de site, refonte UX, stratégie SEO, branding — il est illusoire d’espérer tout faire réaliser par une seule personne.

Un projet digital professionnel nécessite une équipe : chef de projet, designer UX, développeur front-end, développeur back-end, testeur QA, expert SEO, parfois rédacteur web. Croire qu’un seul freelance pourra endosser toutes ces fonctions relève du fantasme.

Selon une étude menée par Le Blog du Freelance en 2024, seulement 7 % des freelances inscrits sur Malt possèdent une expertise réellement pluridisciplinaire (et souvent à un niveau débutant dans certaines compétences).

Le risque pour le client est donc grand : un projet livré en retard, mal exécuté ou incapable de supporter une montée en charge sérieuse.

Sortlist : une vitrine biaisée

Sortlist promet de connecter les clients avec « les meilleures agences ». Mais comme vu précédemment, le classement favorise surtout ceux qui payent le plus.

Les grandes agences vraiment reconnues — celles qui n’ont plus besoin d’intermédiaires — ne passent même pas par Sortlist. Elles se font connaître par leur SEO, leur notoriété, leur réseau, ou des campagnes de visibilité directe.

Le client qui fait confiance aveuglément à un classement sponsorisé risque de tomber sur des agences peu expérimentées ou en difficulté, prêtes à tout pour récupérer quelques contrats, quitte à survendre leur capacité réelle.

Un choix faussement démocratique, un risque bien réel

Le problème n’est pas dans le principe des plateformes. Le problème est dans l’absence de véritable filtre qualité, dans l’illusion du choix massif, et dans l’absence de responsabilité sur l’issue des projets.

À la fin, le client sérieux se retrouve exactement dans la même situation que l’agence : perdu dans une jungle de fausses promesses, où le prix devient l’unique boussole… au détriment de la qualité et de la réussite de son projet.

Conclusion : sortir de l’illusion, choisir la qualité

Les plateformes de mise en relation comme Sortlist, Codeur.com, Malt ou ComeUp ont largement contribué à démocratiser l’accès au freelancing et à la prestation digitale. Mais pour les agences sérieuses comme pour les entreprises exigeantes, leur promesse s’effrite face à la réalité du terrain.

Projets irréalistes, prestataires peu fiables, classements biaisés, guerre des prix au détriment de la qualité… autant d’écueils qui transforment une belle idée en un véritable parcours du combattant.

À Paris, de plus en plus d’entreprises commencent à se détourner de ces solutions impersonnelles pour revenir vers des partenaires solides, humains et engagés, comme nous l’avons analysé dans notre article Pourquoi les entreprises parisiennes n’ont plus confiance dans les agences digitales locales.

Dans un contexte où la sous-traitance sauvage et les tarifs gonflés deviennent monnaie courante, il est essentiel de choisir un véritable partenaire de confiance, comme nous l’abordons également dans Sous-traitance offshore et tarifs gonflés : Paris n’est plus ce que vous croyez.

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